Chaque année, plus de 18’000 mères de famille voient leur quotidien s’améliorer de manière significative. L’indépendance financière favorise leur rôle de partenaires économiques, mais il n’en reste pas moins que le véritable enjeu réside dans la reconnaissance de leurs droits et dans la participation à la vie sociale et politique. Les actrices de ce secteur informel ont su créer des activités rentables. Combien de fois l’avons-nous constaté en visitant leurs enclos de moutons de case, leurs champs de baobabs, leurs cultures maraîchères, leur matériel de pêche ou leurs poulaillers? La pérennité des microcrédits passe obligatoirement par une formation à leur gestion et par un suivi régulier de leur emploi. Ces deux critères assumés par l’ONG Prométhée font le succès de cette entreprise. Pour preuve, un taux de remboursement entre 90 et 95%, taux record en 2010. Un code éthique a été finalisé, assurant ainsi un financement aux populations les plus démunies, ceci malgré les aléas de la pluviométrie et de l’économie mondiale.

L’infrastructure et le fonctionnement de l’ONG Prométhée sont assurés par les intérêts générés par les microcrédits. En 2011, Idées’Elles a remis à Prométhée l’entier de son capital microcrédits afin que l’ONG malienne puisse le gérer directement. Prométhée est donc devenu un véritable institut de microfinance autogéré.