Photo credit: nonoma.org
Le 23 septembre dernier, Idées’Elles s’est rendue à l’Assemblée Générale ainsi qu’à la Table ronde de la Fédération No Noma, présidée par Winds of Hope et son fondateur, Bertrand Piccard. Cette année encore, la fédération a pu bénéficier de la présence de Jean Ziegler, défenseur actif de la cause.
Cette fédération compte une trentaine de membres (composés d’ONGs, d’associations et de fondations), et ses principales activités ont un lien direct avec la maladie du noma : prévention, détection, soins, accompagnement social et financier, recherche, sensibilisation de la communauté internationale, plaidoyer.
Ces rencontres permettent aux membres d’échanger sur leurs activités en lien avec le Noma et de créer des synergies pour lutter plus efficacement contre cette terrible maladie.
Les activités d’Idées’Elles en lien avec le Noma se basent principalement sur la prévention de la maladie par le biais notamment des formations des accoucheuses traditionnelles (ATR) que nous finançons chaque année au Mali. Les connaissances et informations nécessaires sont dispensées aux ATR, qui les relaient ensuite dans les villages reculés du pays Dogon. En substance, Il s’agit de promouvoir et d’expliquer les mesures d’hygiène buccale et dentaire de base qui empêchent la maladie de s’installer. Les formations donnent également aux ATR les clés permettant la détection précoce de la maladie, condition indispensable à une prise en charge rapide et efficace. En effet, plus la maladie est détectée rapidement, plus les chances de l’éradiquer avec succès sont grandes, et ce, sans nécessiter de traitement lourd.
La malnutrition est également un facteur favorisant la maladie et toute activité permettant d’améliorer la situation de la population de manière générale est une aide à la prévention du Noma, puisque, si les enfants sont mieux nourris, ils sont moins enclins à la développer.
Idées’Elles est fière de faire partie de cette Fédération dont les membres œuvrent activement et efficacement sur le terrain pour soigner et donner espoir à ces enfants atteints d’une maladie qui fait peur et qui est souvent considérée, dans les populations rurales, comme une malédiction.